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Quoi de neuf à Dommartin ?
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Joseph SERLIN, un destin hors norme
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Sur le bord de la RD 485, se trouve une stèle commémorative en hommage à M. Joseph SERLIN, fusillé à la Chicotière le 7 janvier 1944.
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Aujourd'hui, intéressons nous au destin de cet isérois dont la vie s'est achevée tragiquement à Dommartin.
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Joseph SERLIN est né le 11 octobre 1868 à Crachier, en Isère, d'une famille modeste de cultivateurs.
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En 1889, il s'engage pour 5 ans dans la 25ème Section d'Infirmiers Militaires.
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En 1894, alors qu'il est comptable à la Manufacture des Tabacs, il s'inscrit au concours de commis expéditionnaire pour lequel il est reçu premier. Deux ans après, il récidive brillamment au concours de commis rédacteur.
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Entré à la ville de Lyon, il y gravit tous les échelons et devient secrétaire général en 1909. Ainsi, il devient le collaborateur principal et immédiat du maire, M. Edouard HERRIOT. Une grande admiration et une estime partagée lient les deux hommes.
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Edouard HERRIOT évoque son collaborateur ainsi : "Admirablement au courant de toute la technique administrative, toujours exact, toujours prêt, aussi laborieux qu'intelligent, ne songeant en toute circonstance qu'à l'intérêt public, tel que j'ai connu mon excellent secrétaire générale".
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En janvier 1933, lorsque Joseph SERLIN prend sa retraite, c'est pour entamer une carrière politique : Maire de Crachier, conseiller général puis sénateur radical de l'Isère. Il est également officier de la Légion d'honneur.
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Lors de la séance du 10 juillet 1940 de l'Assemblée Nationale, convoquée à Vichy, il vote les pleins pouvoirs constituants au Maréchal PETAIN.
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Ensuite, il aide la résistance en fournissant des cartes d'alimentation aux réfractaires au Service de Travail Obligatoire.
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Enfin, le 7 janvier 1944, il est arrêté chez lui par des hommes qui se présentent comme des policiers allemands et qui l'emmènent en voiture. Il est exécuté le jour même à La Chicotière, à Dommartin. Il semble avoir été assassiné par des activistes du Mouvement national anti-terroriste, groupuscule collaborationniste exécutant des victimes choisies parmi les notables résistants.
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Monument à la mémoire de Joseph Serlin, place Maréchal-Lyautey à Lyon.
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En 1946, lors de l'élévation de son buste, M. Edouard HERRIOT déclare : "Pour lui, rien n'était impossible. C'était son sport de lutter avec la difficulté et de l'abattre".
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Lors de la journée départementale de la Résistance, samedi 24 juin à 10h15 une délégation se rendra sur les lieux de son assassinat, à la Chicotière, pour lui rendre hommage.
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Pour rappel, la journée départementale de la Résistance a été créée en 1967 pour rendre hommage au 1 175 victimes de la guerre de 1939-1945 dans 80 sites de Mémoire du Département du Rhône et de la Métropole de Lyon.
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