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Quoi de neuf à Dommartin ?

Un insecticide naturel vivant : la chauve-souris.

Seuls mammifères doués du vol actif, les chauves-souris (ou chiroptères) prennent le relais des oiseaux insectivores en se nourrissant d’insectes crépusculaires et nocturnes, au moyen de leur sonar sophistiqué. Elles émettent des cris très aigus qui leur sont renvoyés en écho par les obstacles qui se trouvent sur leur chemin.
La France métropolitaine héberge 33 espèces toutes menacées et protégées qui fréquentent tous les milieux, mais leur abondance est nettement plus élevée près des surfaces d’eau calme, dans les milieux richement structurés avec de grands arbres et en forêt.
Elles chassent classiquement le long des haies, des lisières, au-dessus des chemins forestiers, dans les parcs arborés. Leur présence est liée aux ressources en insectes et en gîtes (de repos et/ou de reproduction).
Elles jouent un rôle écologique essentiel et sont de véritables indicateurs de la bonne santé d’un écosystème.
Malheureusement, pratiquement toutes les espèces de chauves-souris européennes ont régressé et de nouvelles menaces continuent d’apparaître...
Des insecticides naturels
En Europe, toutes les chauves-souris sont insectivores. En une nuit, une chauve-souris peut consommer près de la moitié de son poids en insectes variés tels que les moustiques et autres parasites de l'Homme, mais aussi des papillons de nuit dont
beaucoup d'espèces se développent aux dépens des cultures, des arbres fruitiers. Une chauve-souris de taille moyenne (10 g) consomme au minimum 300 g d'insectes par saison estivale. Leur régime dépend de la localité, de l'époque, de l'espèce, de l'heure de la chasse et de la disponibilité en insectes.
Les pipistrelles et le petit rhinolophe se nourrissent principalement de moustiques (dont moustique tigre), la pipistrelle commune pouvant même en capturer 2 000 à 3 000 par nuit d’été. Bien mieux en quantité et qualité que tout système inventé par l’homme.
Les chauves-souris se comportent donc comme d'excellents insecticides naturels, et ceci sans empoisonner le sol et l'eau pour des dizaines d'années.
Un cycle biologique lié aux saisons
Les chauves-souris sont actives de mars à octobre, ce qui correspond à la période d’activité des insectes dont elles se nourrissent.
Au printemps, les femelles gestantes recherchent des abris calmes et sombres : arbres creux, ponts, combles… Les mâles vivent généralement en solitaire.
A partir du mois de mai les femelles se regroupent, mettent bas et élèvent leur unique petit de l’année. Les jeunes voleront et deviendront autonomes dès le mois d’août.
Durant l’automne, mâles et femelles se regroupent pour l’accouplement et constituent des réserves de graisse vitales pour affronter les mois de jeûne hivernal.
Dès les premiers froids de l’hiver, certaines chauves-souris gagnent des sites souterrains tranquilles offrant une température douce et constante et une hygrométrie élevée (grottes, mines, caves, fissures). Elles y séjourneront jusqu’au printemps en hibernation. D’autres passeront l’hiver dans des cavités d’arbres.
Dans le cadre d’APICITE, l’ARAPED soutient la protection de la chauve-souris et propose des gîtes de repos à installer dans votre espace extérieur de vie.
L’objectif ? Permettre à ces hôtes discrets et sympathiques de se reposer à l’abri durant la journée car les cavités se font rares.

Ces gîtes en bois seront en vente lors de la fête du pain, le 13 mai, sur le stand dédié au développement durable avec ARAPED. Vous y trouverez toutes les explications pour faciliter leur utilisation.

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